mardi 1 septembre 2009

Un ordre des biologistes, ça donne quoi?


C’est drôle comme les générations de biologistes ne se ressemblent pas! Certains plus âgés connaissent bien le débat “corporation ou pas” entourant notre association depuis près de 30 ans. Plusieurs semblent blasés par ce dossier interminable. Les plus jeunes semblent davantage inquiets des détails d’une corporation (coûts, droits, législation…). Pour plusieurs, un ordre ne semble pas les avantager dépendant de leur tâches et responsabilités comme biologistes. Pour d’autres, les firmes de consultants entre autres, l’importance de l’ordre demeure essentielle.
Certains aimeraient aussi lire nos documents reliés à notre demande d’incorporation. Il n’y a pas de document public concernant notre projet d’ordre à part celui déposé à l’OPQ qui demeure confidentiel. Par contre, un ordre, c’est un ordre. La quarantaine d’ordres au Québec ont tous le même objectif : protéger le public avec des pratiques de biologistes responsables. Ça c’est au niveau législatif. En lisant notre code de déontologie, vous pourrez aussi trouver bien des réponses à vous questionnements. Pour plus d’info, vous pouvez aussi consulter le site Internet de l’ordre des ingénieurs forestiers ou celui des géologues. C’est semblable, mais dans notre champs d’expertise. De pouvoir pratiquer notre profession en ayant le gouvernement et le public comme chiens de garde, c’est pas mauvais du tout. Les bons biologistes seront encore meilleurs et les moins bons devront se conformer aux bonnes méthodes, le tout pour une meilleure protection de l’environnement, de la nature et de notre santé.




Patrick Paré
biologiste, M.Sc.
Vice-président aux communications
Association des biologistes du Québec

1 commentaire:

  1. Enfin, je n’ose pas y croire! Il y a tellement eu de fausse alerte dans le passé. Plusieurs ministres avaient promis mais la politique étant ce qu’elle est notre ordre passait aux oubliettes.
    Je félicite celles et ceuxqui travaillent encore sans relache à la formation d’un ordre professionnel en espérant plus de succès que par le passé. L’obligation que nous avons de bien protéger notre environnement et, directement, le public aura finalement raison des incrédules.
    Mon père disait: “Le bon Homme à la bonne place”. Prenons notre place!

    Claude Delisle, Ph.D
    Biologiste prof. à la retraite

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